Même si « l'environnement, ça commence à bien faire », comme lâchait récemment le chef de l'État, la France s'est assignée pour objectif de diviser par quatre ses émissions de GES entre 1990 et 2050, dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Dès l'an prochain, un affichage environnemental, ciblé sur cette problématique du réchauffement climatique, qualifiera les produits alimentaires. Chaque secteur d'activité anticipe, dans un premier temps, en comptabilisant ses émissions de gaz puis en essayant de les réduire. Le secteur de l'élevage porcin en est à l'heure des estimations. 2,69 kilo équivalent carbone. Telle est l'empreinte moyenne de la production d'un kilo de porc vif, à la sortie de l'élevage, selon Solène Lagadec, de l'Ifip. « Les calculs intègrent les émissions directes: activités biologique des animaux, déjections, consommation d'énergie, et indirectes: construction de bâtiments, fabrication et approvisionnement d'aliments ».
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