Alors que les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont atteint des niveaux records en 2009 et qu’une étude du Met Office (service national météorologique du Royaume-Uni) établit que le monde est plus chaud que jamais, le Sommet de Cancun ouvre ses portes sous le signe du paradoxe ; alors que les enjeux sont vitaux, le scepticisme est d’ores et déjà de mise sur les résultats.
- 2009 : année record en termes d’émission de gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre ont atteint des niveaux record en 2009, en particulier le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane. Mercredi 24 novembre, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a tiré la sonnette d’alarme : « Le dernier bulletin montre très clairement que les principaux gaz à effet de serre ont atteint leurs plus hauts niveaux jamais observés depuis l’époque pré-industrielle. »
Ces dix dernières années, le mouvement s’est accéléré avec un accroissement de la concentration de CO2 de 1,88 % par an en moyenne. Concernant le méthane (CH4), deuxième plus important gaz à effet de serre persistant, sa teneur dans l’atmosphère a augmenté de 158 %, « principalement du fait de l’accroissement des émissions dues à des activités humaines telles que l’élevage de bovins, la riziculture, l’exploitation des combustibles fossiles et la mise en décharge des déchets ». Environ 60 % des émissions de méthane sont « d’origine humaine« , souligne encore l’organisation.
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