Au
cours de cette journée, les agriculteurs ont visité l’unité de
méthanisation du lycée agricole ainsi que son système de séchage solaire
de fourrages et échanger avec le responsable de l’exploitation. Le
méthaniseur a démarré en juillet 2011 et "digère" annuellement près de
2.400 tonnes de matière (fumier de bovin, lisier, drèches de pommes,
issues de céréales, déchets d’industrie agro-alimentaire…).
L’électricité produite par la combustion du biogaz est revendue en
intégralité au réseau ERDF. La chaleur sert à chauffer le digesteur à
une température avoisinant les 38°C ainsi que des serres horticoles,
l’eau de la fromagerie, le laboratoire pour l’élevage d’escargots et les
bureaux de l’exploitation du lycée.
Un travail astreignant
L’après-midi
était consacré à la visite de l’unité de méthanisation de l’EARL
Mercier à Esserts-Blay, à proximité d’Albertville. Cette unité, plus
importante en volume, "digère" plus de 8.000 tonnes de matière et se
différencie par sa technicité et sa technologie. En effet, il s’agit
d’une cuve en acier inoxydable, n’ayant pas de post-digesteur. Les
matières principales entrantes pour alimenter le digesteur sont le
lisier et le fumier d’un troupeau de 250 vaches Abondance et Tarine
ainsi que le lactosérum provenant de la fromagerie située à proximité.
Les eaux brunes et blanches de la salle de traite sont également
ajoutées à ce mélange.
Les deux exploitants reconnaissent que gérer un méthaniseur est aussi astreignant que de s’occuper d’un troupeau de bovins, c'est-à-dire que cela représente un travail quasi quotidien d’au moins 30 minutes.
Grâce à la participation financière de leurs partenaires (Ademe, conseil régional de Rhône-Alpes, conseil général de Savoie, etc.), ces éleveurs estiment un retour sur investissement entre 7 à 9 ans, la méthanisation étant un projet à long terme.
Rendez-vous pour une prochaine journée en Vendée courant mai prochain pour découvrir un autre procédé de méthanisation, la méthanisation par voie sèche.
Les deux exploitants reconnaissent que gérer un méthaniseur est aussi astreignant que de s’occuper d’un troupeau de bovins, c'est-à-dire que cela représente un travail quasi quotidien d’au moins 30 minutes.
Grâce à la participation financière de leurs partenaires (Ademe, conseil régional de Rhône-Alpes, conseil général de Savoie, etc.), ces éleveurs estiment un retour sur investissement entre 7 à 9 ans, la méthanisation étant un projet à long terme.
Rendez-vous pour une prochaine journée en Vendée courant mai prochain pour découvrir un autre procédé de méthanisation, la méthanisation par voie sèche.
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